23 décembre 2005
Notre Père qui êtes aux cieux, Joyeux Noël
Gravis la chapelle des feux perdus
Et écoute la vierge baiser
Dans son jardin secret
Envahi par les cris de ses amants confondus
Dieu s'est endormi sur sa passive sagesse
Alors qu'on se blesse
On se tue sans cesse
Aucun jour ne passe
Sans que la guerre terrasse
Quelques uns de nos frères dans la détresse
Et la Mort, pour dieu, n'est qu'une maîtresse
Dont il ne se lasse,
Dont il essuie les caresses
Douces et sans maladresse
Entre deux messes
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